Il est clair que quoique constituée des états fragiles et plus vulnérable, L’Afrique représente le continent de toutes les attractions durant la 21ème CoP qui d’ailleurs aura rehaussé l’éclat de la diplomatie française.
En effet, l’Afrique est arrivée à la CoP21 avec les arguments les plus scientifiquement et humainement viables. Ces arguments sont au nombre de trois :
- L’adaptation aux effets irréversibles du changement climatique
- La responsabilisation et Le renflouement de la caisse aux fonds verts et
- La signature d’un accord inclusif et contraignant.
Alors que l’Afrique est fragile, elle est ce continent qui dispose également de plus de ressources qui répondraient aux nouvelles aspirations d’un monde tel que vivable aux générations futures. Au plan énergétique l’Afrique peut se faire valoir pour les décennies à venir. Face à une telle situation, les changements climatiques devraient aussi être vus comme une opportunité. Et pour qu’il en soit ainsi, il serait intéressant que l’Afrique anticipe en, non seulement, réclamant une réparation immédiate mais en saisissant l’avenir à partir du temps présent afin de se positionner comme un promoteur et un distributeur des nouvelles sources de production d’énergie.
Aussi est-il que ceci n’est possible que si l’Afrique réussit à mobiliser des ressources financières privées qui devraient la sortir de l’engrenage des pays dits « développés ».
L’Afrique devrait sortir gagnant des négociations actuellement en cours à Paris surtout que à y voir de près, l’Afrique a aménagé sa capacité à participer aux négociations au plan organisationnel.
Aussi faut-il noter que l’Afrique est le continent qui soit restée statique dans son plaidoyer. A apprécier l’entrée en jeu d’une partie de l’Europe et des dirigeants de l’Afrique il y a de quoi rester optimiste pour la suite du débat climatique.